Jean Dieuzaide - La photographie comme sacerdoce
Exposition du 25 avril au 18 juin 2017
Né à Grenades-sur-Garonne en 1921, Jean Dieuzaide fait partie de ces « Géants » de la photo-graphie française d'après-guerre.
À la fois artisan, globe-trotter et même publicitaire, il sera de nombreuses fois primé pour sa cu-riosité insatiable, prêt à toutes les audaces qui l'ont conduit à explorer la plupart des domaines de la photographie : des images sous-marines aux vues aériennes, du reportage à l'architecture, de l'industrie à la publicité, sans jamais se départir d'un regard à la fois vigilant et d'une extrême sensibilité. Il demeure le seul photographe, à ce jour, à détenir à la fois le Prix Niepce (1955) et le Prix Nadar (1961).
« Je ne prends pas une photographie, c'est elle qui se donne .» aimait-il à répéter.
Vers la fin de sa vie, il réalisera dans son studio toulousain de très belles natures mortes à partir d'objets délaissés, ramassés dans la rue, au cours de reportages, ou plus simplement encore, d'une feuille de figuier flétrie trouvée dans son jardin.
De cette attitude philosophique, où règnent la volonté de célébrer à la fois la beauté de la nature, les traces que l'homme y laisse, et le jeu infini de la lumière, sont nées quelques centaines de mil-liers d'images. Celles exposées aujourd'hui au Musée de Gajac, choisies avec l'aide de son fils Michel, témoignent autant des gens du Sud qu'il aima tant, que des « petits riens » qui composent ses natures mortes.
Né à Grenades-sur-Garonne en 1921, Jean Dieuzaide fait partie de ces « Géants » de la photo-graphie française d'après-guerre.
À la fois artisan, globe-trotter et même publicitaire, il sera de nombreuses fois primé pour sa cu-riosité insatiable, prêt à toutes les audaces qui l'ont conduit à explorer la plupart des domaines de la photographie : des images sous-marines aux vues aériennes, du reportage à l'architecture, de l'industrie à la publicité, sans jamais se départir d'un regard à la fois vigilant et d'une extrême sensibilité. Il demeure le seul photographe, à ce jour, à détenir à la fois le Prix Niepce (1955) et le Prix Nadar (1961).
« Je ne prends pas une photographie, c'est elle qui se donne .» aimait-il à répéter.
Vers la fin de sa vie, il réalisera dans son studio toulousain de très belles natures mortes à partir d'objets délaissés, ramassés dans la rue, au cours de reportages, ou plus simplement encore, d'une feuille de figuier flétrie trouvée dans son jardin.
De cette attitude philosophique, où règnent la volonté de célébrer à la fois la beauté de la nature, les traces que l'homme y laisse, et le jeu infini de la lumière, sont nées quelques centaines de mil-liers d'images. Celles exposées aujourd'hui au Musée de Gajac, choisies avec l'aide de son fils Michel, témoignent autant des gens du Sud qu'il aima tant, que des « petits riens » qui composent ses natures mortes.
Autour de l'exposition :
Documentaire sur Jean Dieuzaide, en visionnage libre tout au long de l’exposition
Conférence/discussion avec Michel Dieuzaide, le jeudi 4 mai à 14 h 30
L’Equipe - Portugal 1954 © Mairie de Toulouse - fonds Dieuzaide
Conférence/discussion avec Michel Dieuzaide, le jeudi 4 mai à 14 h 30
L’Equipe - Portugal 1954 © Mairie de Toulouse - fonds Dieuzaide
Dernière modification : jeudi 31 août 2017